En 1829, le traitement annuel de l'instituteur est de 100 F, alors que celui du garde-champêtre est de 300 F ; il est doublé 3 ans plus tard.

En 1832, ils seront portés respectivement à 300 et 400 F. Le préfet ayant, en 1835, réduit à 200 F son traitement, le Conseil municipal alloue à l'instituteur une somme disponible "pour l'indemniser de ses peines, considérant qu'il n'est pas récompensé de son zèle". En 1889, l'instituteur de l'école des garçons a un traitement de 2 000 F, celui de l'école mixte de Breteuil de 900 F, l'institutrice de l'école des filles ne gagnant que 800 F, tandis que le garde-champêtre est payé  600 F par an ; de plus, chacun reçoit une indemnité de 100 F pour les classes d'adultes.

Les dépenses scolaires croissent de manière importante dans la deuxième moitié du siècle : 838 F en 1856, 1 285 F en 1874). Dans le même temps, l'état augmente sa subvention qui complète les deux autres sources de financement :

rétribution scolaire (1 F pour les enfants commençant à fréquenter l'école et 1,50 F pour ceux qui savent lire et écrire, quelques élèves indigents étant admis gratuitement),

imposition spécifique (3 centimes additionnels répartis sur les 4 contributions, c'est à dire un supplément d'impôt de 3 %).

Le tableau suivant montre l'évolution de la répartition (en %) entre les sources du financement (familles des élèves, contribuables, état). En 1885, la rétribution scolaire a été supprimée ; les dépenses annuelles obligatoires, d'un montant de 3 780 F, sont financées en partie par un prélèvement sur les revenus communaux ordinaires.

 
1856
1874
1885
Subvention
6
28,5
87
Rétribution scolaire
76
58,5
 
Imposition
18
13
9
Revenus communaux ordinaires
 
 
4