La municipalité de Villennes organisera, du 5 au 19 octobre, autour des œuvres de Robert Lotiron et de Fordan, une exposition de peintures représentant notre village, dont certains de leurs auteurs y ont résidé.

Nous avons accepté volontiers la proposition d'Anne-Marie François de présenter, à nouveau, notre causerie de mars dernier : "Les peintres qui ont installé leur atelier ou leur chevalet à Villennes". Si vous n'avez pas pu y assister, nous vous accueillerons volontiers à cette deuxième séance, juste avant le "vernissage" de l'exposition (entrée libre).

La vitalité de nos associations de peinture montre que leur art a maintenu sa place, ancienne, à Villennes. Nous n’avons, toutefois, pas eu les célébrités qui ont résidé dans les villes voisines (à Poissy : Ernest Meissonier et ses élèves, dont son fils Charles et Lucien Gros ; à Médan : Paul Cézanne ;  à Orgeval : Marc Chagall). Nous en avons eu d’autres, dont des œuvres sont exposées dans la galerie, que vous visiterez au cours de notre causerie du 4 octobre, les plus connus étant Maurice Utrillo, Albert Marquet et Robert Lotiron.

Comme le premier, certains ne sont venus à Villennes que le temps d’y réaliser un tableau ou quelques uns. Le deuxième, qui avait passé quelques semaines, à l’été 1908, à l‘Hôtel de Rouen à Poissy, a choisi Villennes deux ans plus tard : il y a loué la villa Les Cityses, dans l’île, pendant les mois d’été. Quant à Albert Lotiron, peintre néoréaliste, moins célèbre mais dont la cote est toujours importante, il a possédé une villa du chemin de la Nourée, et a hérité, avec son frère, de la propriété familiale, la villa La Source.

En plus des huit peintres, dont un tableau figure dans l'exposition virtuelle de l’affiche et dans notre vidéo, notre causerie présentera une vingtaine d'autres, leurs œuvres et leurs lieux de résidence. Notre rétrospective commencera, en 1827, avec Jean Bastier de Bez, propriétaire du château de Villennes, devenu peintre lorsqu’il s’y est installé après une carrière d’agent de change ; elle se poursuivra d’Auguste Carliez, peintre de genre, qui avait installé son atelier dans sa maison de la rue du Pont à Daniel Fort (Fordan), décédé en 2017.